La colonne vertébrale est une longue chaine d’os, les vertèbres, reliées entre elles par des interfaces osseuses appelées disques intervertébrales constitués en périphérie d’un anneau fibreux et au centre d’un noyau gélatineux.
Ces disques sont essentiels. Ils assurent toute la mobilité, toute l’anatomie de la colonne vertébrale.
La hernie discale correspond à la saillie du noyau gélatineux en dehors du disque. La diminution de la souplesse, de l’hydratation naturelle du corps, la vieillesse avec l’usure des os peuvent en être la cause.
Les nerfs qui permettent la sensibilité et la motricité de l’ensemble de nos membres passent entre ces disques. Lors de la hernie, ils s’en trouvent comprimés. Cela génère les fameuses douleurs appelées selon la localisation, le degré de gravité lombalgie, ou sciatalgie.
La cause la plus fréquente de la sciatique est la hernie discale mais ce n’est pas toujours le cas. Il peut s’agir de lésions arthrosiques du rachis atteignant les articulaires postérieures ou d’un rétrécissement du canal lombaire.
Plus rarement les racines du nerf sciatique peuvent être agressées par d’autres affections de la colonne vertébrale et de son voisinage : lésions traumatiques, tumeurs et métastases, infection. Il peut également survenir une atteinte du nerf sciatique lui-même : zona, névrites d’origine inflammatoire ou toxique, voire métabolique.
LES SYMPTOMES :
• Des douleurs, des sensations de décharges électriques augmenté à l’effort
• Des fourmillements , engourdissements,
• Selon le nerf atteint: des douleurs abdominales, une constipation..
• Une paralysie
Durée de séjour à l’hôpital
3 à 4 jours.
anesthésie générale classique.
Durée moyenne de séjour
2 semaines.
la durée du séjour dépend du patient.
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LE DIAGNOSTIC:
il est essentiellement clinique et c’est au cours de l’interrogatoire et de l’examen du patient que se fait le diagnostic . Et c’est après instauration d’un traitement médical que se confirme le diagnostic.
Les examens complémentaires:
-Une radiographie face et profil de la zone suspecte( par exemple: radio du rachis lombo-sacré pour les sciatique L5-S1) n’est faite qu’en cas de persistance des douleurs après traitement.
-L’IRM ou le Scanner du rachis lombaire n’est prescrit qu’en cas de persistance de douleurs malgré les modifications de traitement et permet de localiser le siège de la hernie.
le traitement chirurgical n’est prescrit :
-Qu’après échec des traitements médicamenteux, des infiltrations, des rééducations( minimum 6 semaines)
-En cas d’urgence comme une paralysie , de syndrome de la queue de cheval( trouble sphinctériens, périnéaux , essentiellement urinaires), de douleurs invalidantes ne répondant plus à la morphine
Le principal but de l’intervention , est de supprimer la compression du nerf , libérer la racine nerveuse comprimée en enlevant la hernie discale.
Il faut également vider le disque en enlevant les fragments de nucleus qui sont abîmés et qui pourraient être à l’origine d’une nouvelle hernie discale. Parfois, si des phénomènes arthrosiques s’ajoutent à la hernie , il faut libérer le nerf comprimé par un ostéophyte (bec de perroquet) ou par un ligament trop épais.
Avant toute intervention, vous avez votre RDV programmé avec le chirurgien et l’anesthésiste et tout le bilan préopératoire est organisé adapté à leur demande.
Elle se déroule le plus souvent sous anesthésie générale. Le patient est installé sur le ventre. Le niveau à opérer est marqué sur la peu après repérage en s’aidant de la radio. Après une désinfection soigneuse de la peau et la pose des champs opératoires stériles , une courte incision ( 3 à 4 cm) est faite au niveau d’un espace intervertébral. Le ligament qui ferme le canal rachidien en arrière est ouvert pour accéder aux racines nerveuses. Si la hernie est exclue du disque et que le ligament vertébral commun postérieur est déchiré, il est souvent facile d’extirper la hernie après l’avoir dissociée du nerf. Dans le cas contraire, le ligament est incisé et la hernie est enlevée. Il faut rechercher un éventuel fragment de disque qui aurait migré. Le disque est ensuite soigneusement cureté et la quasi-totalité du nucléus est enlevée, afin d’éviter qu’un fragment libre ne se mobilise et entraîne une récidive de la compression.
Dans d’autres cas, l’abord peut être plus large et la libération de racine peut exiger un geste de libération complémentaire. Il est parfois nécessaire d’enlever une partie de la vertèbre pour libérer suffisamment la ou les racines comprimées.
Le disque ayant été vidé, il perdra un peu de hauteur, on pourrait le constater sur des radios de contrôle. cela n’a aucune conséquence particulière et il est inutile de remplacer le nucléus. Un tissu de cicatrisation va occuper l’espace discale en quelques semaines.
De plus en plus le chirurgien utilise le microscope opératoire. La cicatrice est plus petite, la voie d’abord est limitée à l’espace compris entre deux vertèbres sans devoir s’élargir sur l’os ou les articulations. Le geste est plus fin et le chirurgien distingue mieux le nerf et ce qui l’entoure. Souvent, l’intervention est plus rapide, moins hémorragique et les suites plus simples. Le saignement durant l’intervention est minime.
Il faut savoir qu’une intervention chirurgicale laisse toujours des traces cicatricielles, superficielles et profondes.
La durée habituelle de l’hospitalisation pour une intervention de hernie discale non compliquée est de 3 à 4 jours. Votre arrivée à la clinique est prévue la veille ou le matin de l’intervention. Vous devrez être à jeun à partir de 8h le matin. Il faut vous munir de l’ensemble de vos documents médicaux, notamment votre scanner et ou IRM et vos radiographies de la colonne vertébrale, même si elles sont anciennes.
Munissez-vous de vos traitements habituels et des dernières ordonnances.
Si vous êtes fumeur, il vous est fortement recommandé de diminuer ou d’arrêter votre consommation les jours précédents l’intervention.
Avant l’intervention, vous devrez prendre une douche à l’aide d’un savon antiseptique. Avant d’aller au bloc opératoire, vous recevrez généralement une prémédication.
Après l’intervention, vous resterez 2 à 3 heures en salle de réveil où une surveillance étroite est effectuée et le protocole antidouleur mis en place. Dès votre réveil, vous recevrez des médications antidouleur par perfusion. Le jour de l’intervention, vous resterez couché ainsi que la première nuit.
Vous pourrez dormir sur le dos ou sur le coté si cela est votre habitude, mais pas sur le ventre. Il ne faut pas vous asseoir ni vous lever avant le lendemain. Un oreiller est autorisé et vous pourrez relever légèrement la tête du lit. Vous pourrez boire et manger quelques heures après l’intervention. Le personnel vous aidera pour vos besoins ; s’il vous est impossible d’uriner en position couchée, vous pourrez être assis ou levé mais ne le tentez pas sans l’aide du personnel.
La douleur post opératoire est normalement peu importante. Il s’agit surtout d’une gêne au niveau de la cicatrice. Vous recevrez tous les antalgiques nécessaires. Un drain est parfois mis en place durant l’intervention pour éviter la survenue d’un hématome. Il ne vous gênera pas ou peu et sera enlevé sans douleur au 2ème ou 3ème jour.
Dès le lendemain de l’intervention, vous serez levé avec l’aide du kinésithérapeute ou des infirmières qui vous indiqueront comment éviter les gestes dangereux pour votre dos. Vous pourrez faire votre toilette au lavabo et vous asseoir sur une chaise pour le petit déjeuner. Il ne faut pas s’asseoir sur le lit. La perfusion est généralement enlevée dès le premier matin et remplacée par des cachets contre la douleur.
Il est assez habituel que des douleurs ou des fourmillements (paresthésies) surviennent dans le territoire du nerf sciatique le surlendemain de l’intervention, moins importantes qu’auparavant, elles sont dues à l’œdème postopératoire et cèdent à la prise d’anti-inflammatoires. Les jours suivants, vous constaterez que votre autonomie s’élargie rapidement, vous permettant de vous déplacer dans les couloirs, de prendre l’ascenseur puis l’escalier. Le kinésithérapeute passera vous voir quotidiennement pour vous montrer les « bons gestes » et quelques exercices d’assouplissement.
Le pansement est enlevé à J+3 et vous pouvez alors vous doucher. La sortie est habituellement prévue à J+3 ou J+4 en fonction de votre autonomie. Le retour peut se faire en voiture particulière en se tenant assis. Il ne faut pas chercher à s’allonger dans la voiture mais plutôt redresser le siège. Si vous habitez loin de la clinique il est préférable de demander une ambulance. Une ordonnance vous sera délivrée pour faire enlever les fils par une infirmière à domicile une semaine après l’intervention.
Une fois les fils enlevés, vous pourrez prendre un bain en vous méfiant des baignoires profondes dont il est difficile de sortir. Une autre ordonnance de médicaments vous permettra de poursuivre le traitement commencé à la clinique. Les antalgiques ne sont pas obligatoires et doivent être adaptés à votre douleur. L’arrêt de travail nécessaire est habituellement de 5 à 6 semaines. Vous aurez un rendez-vous pour une consultation de contrôle 4 à 5 semaines après l’intervention.
Après l’intervention, le patient ressent des douleurs désagréables dans la région opérée et dans le dos. En règle générale, elles seront très bien soulagées par la prise d’antalgiques. En revanche, des douleurs persistantes dans le dos ou apparaissant quelques semaines après l’opération peuvent évoquer une instabilité de la colonne vertébrale.
Cette pathologie sera traitée par des exercices visant à renforcer la ceinture musculaire.
Des difficultés à uriner peuvent apparaître dans les premières 24 heures après l’opération. La vessie doit alors être vidée à l’aide d’une sonde vésicale. Des ballonnements intestinaux désagréables peuvent également survenir et quelquefois justifier la mise en place d’un tube intestinal de décharge. Des troubles circulatoires peuvent apparaître lorsque vous vous levez (exemple : tout devient noir). Signalez-le absolument pour obtenir des médicaments qui stabiliseront votre tension.
Comme toute chirurgie, il existe un risque d’hématome qui se résorbe en règle générale tout seul. Le risque, s’il augmente de façon importante, est de comprimer les éléments environnants et peut exceptionnellement nécessiter une ponction évacuatrice ou un drainage chirurgical. L’alitement et les risques individuels (diabète, varices, etc.)peuvent majorer le risque de phlébite des membres inférieurs (caillot dans les veines). Cette phlébite est susceptible d’entraîner une embolie pulmonaire, risque majeur de cette affection, habituellement correctement limité par la prescription des anticoagulants.
L’infection. Il s’agit le plus souvent d’une infection du site de l’opération. Elle nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques pour nettoyer la plaie. L’infection au niveau des méninges est très grave, mais très rare. Au niveau du disque elle est aussi très rare mais peut laisser des séquelles comme des lombalgies persistantes(spondylodiscite). Des antibiotiques sont à prendre pendant plusieurs mois. Une infection urinaire (après mise en place d’une sonde urinaire), pulmonaire ou dans le sang (septicémie) peuvent arriver après l’opération. Les précautions d’asepsie et les antibiotiques ont permis de fortement diminuer le taux de survenue de ces complications.
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